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Chaque société réagit différemment face à un comportement inhabituel de l’un de ses membres. Mais si dans le monde auquel nous appartenons la logique veut qu’une conduite bizarre soit interprétée comme étant un signe de maladie mentale, dans certains pays elle est traduite autrement. C’est le cas de cette femme au Ghana qui s’est vue accusée de sorcellerie et a échappé de très peu à une vindicte populaire. En effet la sorcellerie est une pratique ancrée dans la culture de certains pays africains et tous ceux qui sont soupçonnés d’être un sorcier font souvent l’objet d’une justice de la rue. Oublier par la technologie et la science ces peuples attribuent souvent ce qu’ils ne peuvent pas expliquer à la sorcellerie. C’est pourquoi face à une personne atteinte de schizophrénie ils ne peuvent que penser à une possession démoniaque et ne peuvent s’empêcher de recourir à une exorcisation qui se traduit souvent par la violence.

Face à cela les médecins ont du mal à prendre en charge ces personnes malades qui finissent par avouer des crimes qu’elles n’ont pas commis juste par peur. Cette malade mentale accusée de sorcellerie n’est pas le premier cas que l’on recense dans ces pays sous-développés et malgré la sensibilisation des médecins et des organisations internationales la croyance aux mauvais esprits y est encore très forte. Ces personnes jugées ayant des forces surnaturelles sont même mises dans un centre spécial pour sorciers au Ghana. Aussi au lieu de se faire soigner en suivant un traitement et une thérapie elles sont enfermées comme dans une prison. Et contrairement aux cartomanciens, voyant ou autre personne ayant un pied dans les sciences occultes, les sorciers (surtout en Afrique) ne font pas que lire l’avenir, car quand les explications manquent c’est à eux qu’on impute tous les maux.

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